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Est-ce normal de parler à une personne imaginaire?
Avoir un ami imaginaire quand on est enfant, c’est assez banal, et globalement plutôt bien toléré. Mais avoir un compagnon invisible, voire plusieurs alors qu’on n’a plus l’âge de ces « bêtises », c’est clairement un tabou… à moins de savoir en faire une force.
Est-ce normal que je parle tout le temps toute seule?
Découvrez l’analyse du « parler seul » de Laurie Hawkes, psychologue et psychothérapeute… D’après Laurie Hawkes, tout le monde parle seul, et c’est même plutôt inquiétant de ne pas le faire. Celles et ceux qui ne parlent jamais seules ont des personnalités très inhibées, mais parlent dans leur tête sans le vocaliser.
Comment entretenir des conversations avec les autres?
Il existe des méthodes simples et pratiques pour entretenir des conversations intéressantes avec les autres. Que ce soit en soirée, au téléphone, avec un (e) inconnu (e) abordé (e) dans la rue ou ailleurs, avec une personne du sexe opposé, Bien sur, cela vous demandera de la pratique.
Comment s’inquiéter de cette présence imaginaire?
Les parents doivent s’inquiéter de cette présence imaginaire, lorsqu’elle devient réellement trop envahissante dans la vie de l’enfant. Quand il commence à en parler constamment, à vouloir lui écrire, fait des crises d’angoisse s’il n’est « pas là », etc. Il faut alors envisager de consulter un spécialiste.
Qu’est-ce que l’ami imaginaire?
Aussi, lorsque celui-ci en parle, il est toujours utile pour les parents de s’y intéresser. Ils peuvent notamment lui poser des questions, et essayer de comprendre, à travers ses réponses, ce qu’il recherche. L’ami imaginaire peut, par un jeu de miroirs, permettre de mieux comprendre les besoins de l’enfant.
Combien d’enfants ont un ami imaginaire?
En séances de psychothérapie, on constate que de nombreux enfants ont un ami imaginaire. En extrapolant à partir des enfants que je reçois, je pense qu’au moins la moitié des enfants auront un jour un compagnon imaginaire.