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Est-ce que vous avez compris ce que vous dites comme vous le croyez?
Ce que vous dites n’est pas nécessairement compris comme vous le croyez. De fait, les messages que nous envoyons ne sont jamais compris à 100\%. Si quelqu’un dit, par exemple, “je suis amoureux”, cela fait référence à une réalité qui est bien difficile à appréhender pour son interlocuteur.
Est-ce que vous dîtes?
« Dites » ne prend pas plus d’accent à l’impératif présent (« dites-moi la vérité ! ») qu’à l’indicatif présent (« vous dites la vérité »). « Vous dîtes » est réservé au passé simple.
Quels sont les dérivés de dire?
Les dérivés de dire sont réguliers sauf : On dit « vous dites » et « vous redites ». L’accent circonflexe de vous dîtes est au passé simple, il n’y en a pas au présent. Les dérivés de dire sont réguliers : vous interdisez, vous médisez etc.
Pourquoi nous voulons qu’ils soient d’accord avec nous?
Nous voulons qu’ils nous croient, qu’ils nous admirent, qu’ils soient d’accord avec nous et qu’ils nous comprennent. Mais nous recherchons également parfois à ce qu’ils nous craignent, nous obéissent, nous permettent de nous imposer ou à ce qu’ils soient tout simplement blessés.
Est-ce que nous croyons que nous pouvons mettre nos sentiments à nu?
Nous croyons que l’objectif de nos propos est de mettre nos sentiments à nu, mais nous ignorons le fait que nous recherchons en réalité à susciter de la compassion et de l’empathie chez l’autre. Si nous ne l’obtenons pas, nous sommes persuadés que celui qui nous écoute n’a pas compris un traitre mot de ce que nous venons de lui dire.
Est-ce que c’est bien d’aller vers les autres?
« Parfois, c’est bien d’aller vers les autres et de faire l’effort de s’intégrer. Mais tu ne devrais jamais faire quelque chose de mal pour être accepté. Les gens bien te prendront comme tu es » ( Melanie ).
Est-ce que l’autre a le droit de dire ce qu’il pense?
L’autre a le droit de dire ce qu’il pense, tout en nous respectant bien sûr. Si nous considérons qu’il ne nous respecte pas, c’est à nous de nous affirmer. Mais nous venons de le voir, une remarque de l’autre n’est que le reflet de sa propre vision du monde.