Quel est le syndrome de sevrage chez le nouveau-ne?

Quel est le syndrome de sevrage chez le nouveau-né?

Ces opiacés peuvent induire un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Le syndrome de sevrage est l’ensemble des manifestations cliniques que risque de présenter le nouveau-né du fait de l’arrêt brutal des opiacés (le « manque » désignant les sensations ainsi engendrées).

Quelle est la prise en charge prénatale?

Lors de la prise en charge prénatale, une rencontre avec le pédiatre amené à suivre l’enfant paraît importante ; les symptômes attendus du syndrome de sevrage et leur prise en charge seront clairement expliqués pour faire de la mère un « partenaire » de soin de son enfant (6).

Comment apparaît ce syndrome après la naissance?

Ce syndrome apparaît dans des délais et à des degrés variables, de quelques heures à quelques jours après la naissance, avec une fréquence de 55 à 94 \% (1, 3, 4). On notera que ce syndrome est beaucoup plus rare (voire inexistant) quand il s’agit d’un usage médical et ponctuel d’opiacés en fin de grossesse pour traiter, par exemple, une douleur.

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Comment constater le syndrome de sevrage chez l’enfant?

On constate, par exemple chez l’adulte, et peu ou pas chez l’enfant, une augmentation de la pression artérielle par stimulation sympathique (SNA : Système Nerveux Autonome) ou une mydriase. Ainsi, le syndrome de sevrage n’est pas le même chez l’enfant : certains signes n’apparaissent pas ou apparaissent moins chez le nouveau-né (5). 2.

Quel est l’origine du syndrome des enfants battus?

Un illustre radio-pédiatre de Pittsburgh, John Caffey, qui avait déjà été à l’origine en 1946 de la large diffusion du syndrome des enfants battus dans la littérature médicale internationale, popularise en 1974 le terme de « syndrome du bébé secoué » [3] [3] Caffey J. « The whiplash shaker infant :manual shaking by the….

Quels sont les cas de syndrome des enfants secoués?

Ainsi, dans une série de 22 cas de syndrome des enfants secoués, Bonnier et al. rapportaient 33 \% d’épilepsies, 92 \% de retards du développement psychomoteur, 92 \% d’enfants avec des difficultés d’apprentissage scolaire. La prise en charge en rééducation infantile suffit rarement à limiter les séquelles.