Quel est le traitement chirurgical du syndrome du canal carpien?

Quel est le traitement chirurgical du syndrome du canal carpien?

Un traitement chirurgical du syndrome du canal carpien peut être envisagé en cas d’échec du traitement médical, ou d’emblée si les signes de gravité sont importants. Il est rarement urgent. La chirurgie consiste essentiellement à sectionner le ligament annulaire du carpe pour réduire la compression du nerf médian.

Quand faut-il une injection de cortisone?

Il faut parfois plusieurs injections de cortisone. « Si la première infiltration ne suffit pas, on peut en proposer une deuxième, de préférence dans les 15 jours qui suivent, voire une troisième, mais pas plus si les résultats ne sont pas satisfaisants », indique le Pr Rannou.

Comment se fait l’injection?

L’injection se fait au cabinet médical. Le produit (du type Altim ®) s’injecte en infiltration à proximité du canal carpien et parfois même directement dans le canal. Environ 3 ml de solution sont lentement injectés tout en surveillant le patient qui doit signaler la survenue de symptômes qui permettront ou non de continuer l’injection.

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Pourquoi les corticoïdes sont des anti-inflammatoires?

Réponses de spécialistes. « Les corticoïdes sont des anti-inflammatoires puissants » à base de cortisone, explique le Pr François Rannou. Raison d’ailleurs pour laquelle on ne fait des infiltrations que dans la phase aiguë, quelle que soit l’indication.

Quelle est l’intervention chirurgicale à ciel ouvert?

L’intervention chirurgicale est pratiquée le plus souvent sous anesthésie locorégionale : seul le bras est anesthésié. On distingue : la technique dite à ciel ouvert : cette intervention consiste à libérer le canal carpien en incisant la paume de la main sur une longueur d’environ 3 cm.

Est-ce que l’intervention chirurgicale n’est pas sans risque?

Mais l’intervention chirurgicale n’est pas sans risque (infection, lésion temporaire ou définitive du nerf, algodystrophie, etc.) et exige une période de récupération (convalescence, arrêt de travail, modification des activités, etc.) et de rééducation. Comme mentionné plus haut, les compressions nerveuses peuvent être multiples.