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Comment parler de la gourmandise?
La gourmandise (il convient de parler de « gloutonnerie » plutôt que de « gourmandise » : cf. l’étymologie bas-latine glutto « glouton ») est le septième péché capital de la religion catholique, répertorié dès le IVe siècle par un père du désert, le moine Évagre le Pontique.
Pourquoi la gourmandise est inévitable?
Personne ne pèche en ce qui est inévitable. Or la gourmandise est un manque de modération en matière de nourriture que l’homme ne peut éviter. S. Grégoire dit en effet : Dans l’action de manger, le plaisir se mêle tellement à la nécessité qu’on ne sait pas ce qui est demandé par l’une ou par l’autre.
Est-ce que la gourmandise est blâmée?
D’un point de vue scientifique en tout cas — et par conséquent, de celui de Futura –, la gourmandise ne doit pas être blâmée. Il est bon toutefois de rappeler que cette liste a été d’abord établie dans les couvents et les monastères. Elle portait alors sur les tentations auxquelles étaient soumis moines et nonnes.
Quelle est la libération de la gourmandise?
Une libération à l’origine, dans ce cas-là, d’une sensation de bien-être. La gourmandise peut se porter sur bien des aliments. Mais elle ne devrait pas être confondue avec la goinfrerie ou la gloutonnerie.
Quels sont les synonymes de gourmandise?
synonymes – gourmandise. gourmandise (n.f.) amour des sucreries, appétence, appétit, avidité, bonbon, chatterie, douceur, friandise, gastronomie, gâterie, gloutonnerie, goinfrerie, intempérance, ivrognerie, péché, plaisir de la table, sucrerie, voracité. voir aussi. gourmandise (n.f.)
Quelle est la gourmandise dans la religion chrétienne?
Dans la religion chrétienne, la gourmandise, c’est-à-dire au sens moderne de la gloutonnerie, est un des sept péchés capitaux et s’oppose à la tempérance. Au XIX e siècle, des Français établissent une distinction entre gourmandise et goinfrerie, considérant la première comme une qualité, la seconde comme un défaut.