Quel médecin pour Bipolarite?
Pour les personnes souffrant d’un trouble bipolaire, un bilan de santé initial est mis en place, souvent par un médecin psychiatre. En général, celui-ci travaille en collaboration avec d’autres professionnels de santé : médecin traitant, médecin du travail, médecin de santé scolaire, etc.
Comment se fait un diagnostic de bipolarité?
Aujourd’hui, le diagnostic des troubles bipolaires est essentiellement clinique. Il se fait au cours d’un examen clinique psychiatrique, où les symptômes et les signes observés, ainsi que l’histoire de la maladie vont permettre d’appuyer le diagnostic.
Quels sont les traitements les plus prescrits pour le trouble bipolaire?
Les traitements les plus souvent prescrits pour le du trouble bipolaire sont appelés thymorégulateurs ou régulateurs de l’humeur. Ces traitements permettent de réduire la fréquence, la durée et l’intensité des épisodes et d’améliorer la qualité des intervalles libres. Leur efficacité ne peut être évaluée qu’après au moins 6 mois de traitement.
Comment soigner la bipolarité?
La prise de médicaments uniquement n’est pas suffisante pour soigner la bipolarité. À l’image de tous les troubles mentaux, il est important de suivre une psychothérapie en étant encadré par un professionnel de santé. Même si vous prenez un traitement médicamenteux efficace, il est essentiel d’avoir une aide psychologique.
Pourquoi l’hospitalisation peut intervenir dans la bipolarité?
L’hospitalisation peut intervenir dans les formes les plus sévères de la bipolarité. Il convient de rappeler que les personnes bipolaires ont généralement des envies suicidaires pendant les phases de dépression. Ces envies sont d’autant plus difficiles à gérer quand la maladie n’a pas encore été diagnostiquée.
Quel est le rythme de sommeil pour les patients bipolaires?
Le rythme de sommeil est primordial pour les patients bipolaires. Il est fréquemment modifié lors des épisodes aigus : diminué ou augmenté dans la dépression et associé à une sensation de fatigue, diminué et sans fatigue dans la manie. A l’inverse la privation de sommeil peut favoriser l’apparition d’un accès maniaque.